Face aux enjeux environnementaux, le plastique disparaît peu à peu de notre quotidien. Les fruits et légumes ne pourront ainsi plus avoir d’emballage en plastique. Une initiative responsable et engagée mais qui oblige les professionnels, comme le souligne Cheritel, à devoir s’adapter. Nous vous proposons de découvrir dans cet article pourquoi la disparition du plastique est aujourd’hui nécessaire ainsi que l’impact de cette démarche sur les professionnels de la distribution.

L’impact du plastique sur notre planète

Saviez-vous que le plastique met plusieurs centaines d’années pour se dégrader ? Autre phénomène dramatique : on le retrouve de plus en plus souvent dans l’océan où il cause la mort de nombreux animaux. Ainsi, selon la fondation Ellen Macarthur, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de plastique terminent chaque année dans les océans. Selon les prévisions, les océans pourraient contenir d’ici 2050 plus de plastique que de poissons…

C’est dans ce contexte que les emballages plastiques sont peu à peu bannis, notamment pour certains fruits et légumes depuis le 1er janvier 2022. Cette décision fait suite à la loi du 10 février 2020 sur la lutte contre le gaspillage et l’économie solidaire mais aussi suite à un décret du 8 octobre 2021, portant sur l’obligation de présentation à la vente des fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé de plastique.

L’objectif est de parvenir à atteindre 20 % de produits vendus en grandes et moyennes surfaces en vrac à l’horizon 2030 (contre 1 à 3 % aujourd’hui) ainsi qu’à une interdiction du plastique à usage unique d’ici 2040.

Une transition progressive soumise à quelques aléas

Près d’une trentaine de produits maraîchers doivent aujourd’hui être vendus en vrac, en filet recyclable ou encore en barquette en carton. Les professionnels bénéficient toutefois d’une tolérance de six mois pour écouler les stocks emballés sous plastique importés avant le 1er janvier 2022.

Il s’agit d’une mise en place progressive qui permet aux professionnels d’effectuer leur transition et la refonte des emballages. Il existe en effet des fruits et des légumes fragiles, susceptibles de s’abîmer sans emballage à l’image des fruits rouges. Ces produits seront concernés ultérieurement, entre 2023 et 2026.

Les grandes surfaces s’adaptent peu à peu et doivent faire preuve de résilience. Le challenge est en effet de taille : après avoir été utilisé pendant plus de 50 ans, le plastique est voué à disparaître à court terme. Les professionnels doivent essayer diverses solutions afin de connaître leurs caractéristiques. En effet, les sacs lavables sont pour l’instant boudés par les clients, tandis que les sachets en papier kraft se déchirent plus facilement. Patience et adaptabilité sont ainsi les maîtres-mots pour les professionnels mais aussi pour les consommateurs qui doivent changer leurs habitudes. Grâce à cet élan collectif, la disparition du plastique pour les emballages des fruits et des légumes devrait s’amorcer de manière optimale et pérenne !