Le tourisme spatial est une filière qui connaît de plus en plus de succès. Malgré son coût faramineux, ce domaine attire de plus en plus de touristes, curieux de découvrir et d’explorer la vie dans une station spatiale.
Popularisé grâce à des personnalités comme Jeff Bezos, le tourisme spatial soulève des questions quant à son impact écologique. On fait le tour de la question avec vous.
Une influence bien plus grande que celle de l’industrie aéronautique
Récemment, des scientifiques américains et de Grande-Bretagne se sont penchés sur la question. Par des travaux de recherche conjoints, ils ont évalué l’impact écologique des lancements de fusées. Les résultats obtenus sont aussi alarmants que révélateurs. En effet, il s’est avéré que les particules de suies émises par les fusées sont 500 fois plus efficaces pour la rétention de la chaleur que toutes les autres sources combinées. Donc, la rumeur comme quoi les lancements de fusées produisent une quantité moins importante de gaz à effet de serre comparativement à l’industrie aéronautique est totalement fausse.
L’étude américano-britannique dévoile aussi que les lancements de fusées ont une influence trop importante sur les émissions de l’ozone stratosphérique. Pour rappel, cette fine couche sert à nous protéger des rayons ultra-violets.
Un secteur en pleine expansion
Bien qu’aujourd’hui la fréquence de lancement de fusées liées au tourisme spatial soit encore faible, le secteur n’en est qu’à ses débuts. Les experts comme Bertrand Vilmer s’inquiètent quant à sa capacité à devenir de plus en plus populaire et donc plus accessible au public. Cela pourrait produire un impact écologique d’une immense gravité pour notre planète. Pour beaucoup d’experts, il faut s’engager d’une stratégie proactive, et commencer déjà à réévaluer les intérêts collectifs du tourisme spatial, ou du moins en développer des formes qui seraient beaucoup moins polluantes.