C’est peu dire que le digital a profondément bouleversé notre quotidien. Pourtant, l’impact énergétique et environnemental de nos usages numériques devrait nous inciter à repenser nos habitudes, ce qui a initié l’introduction d’un nouveau concept dit de sobriété numérique. De quoi parle-t-on ?

Qu’est-ce que la sobriété numérique ?

La sobriété numérique est désormais sur toutes les lèvres. En effet, tout le monde en parle, dont Celside qui y a récemment consacré un article dans son magazine. Mais qu’est-ce que la sobriété numérique. Il s’agit principalement d’une démarche qui vise à réduire l’impact énergétique et environnemental de nos usages numériques. Comment ? En réduisant la consommation énergétique des appareils connectés via l’adoption d’un ensemble de bonnes pratiques. Concrètement, la sobriété numérique incite à acheter moins d’appareils, à privilégier le reconditionnement, à réparer au lieu de jeter à la poubelle…

L’impact carbone du numérique

Saviez-vous que le numérique est responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur la planète ? Eh bien c’est le cas, selon les chiffres publiés par The Shift Project. Pour ne rien arranger, les experts estiment que ce chiffre est appelé à doubler à l’horizon 2025. En France, le constat est un peu moins alarmant, mais il n’en demeure pas moins inquiétant. Dans l’Hexagone, le numérique est responsable de 2 % des émissions de GES, un chiffre qui passera à 7 % d’ici 2040. Ce n’est pas tout : on estime que la consommation énergétique du secteur du numérique augmente à un rythme annuel de 9 %.

Vous l’aurez compris, le numérique pollue… et consomme beaucoup d’énergie ! En effet, le secteur est très gourmand en énergies fossiles, et sa consommation électrique ne cesse d’augmenter. Selon Greenpeace, Amazon Web, le principal hébergeur de sites dans le monde, assurerait plus de 50 % de son approvisionnement en électricité en s’appuyant sur les énergies fossiles.