Tout le monde connaît désormais l’impact climatique négatif de l’aviation dans son état actuel. Entre 2005 et 2019, le trafic aérien en Europe a augmenté de 67 %, ce qui a automatiquement entraîné l’augmentation des émissions de CO2 de 24 %. Conscient de cette problématique, le continent européen a décidé d’agir !
Aviation : une pollution qui persiste
Le problème de la pollution dans le domaine de l’aviation s’aggrave et, chaque année qui passe, il faudra des mesures encore plus ambitieuses pour le résoudre. Avant 2030, les solutions technologiques ne seront pas prêtes à grande échelle et la gestion de la demande est essentielle pour réduire les émissions de l’aviation. Cet objectif est facilement réalisable grâce à la réduction des voyages d’affaires, qui découle des enseignements tirés de la pandémie. Une réduction des voyages d’affaires à 50 % des niveaux antérieurs à la pandémie en Europe peut réduire les émissions de CO2 de 32,6 MtCO2 d’ici à 2030. Cela équivaut à retirer 16 millions de voitures polluantes de la circulation.
Le continent européen agit !
Un vote historique le 7 juillet au Parlement européen a montré que les législateurs sont sur la bonne voie pour réduire la pollution résultante du trafic aérien. Les législateurs ont voté un texte législatif crucial sur les carburants d’aviation durables, appelé ReFuelEU. Cette initiative vise à stimuler l’offre et la demande de carburants verts pour l’aviation dans l’UE, en établissant des mandats de mélange échelonnés dans les aéroports européens. Le résultat du vote a été une approbation claire du mandat de carburant propre le plus ambitieux au monde pour l’aviation. Cette volonté politique peut désormais s’associer au savoir-faire de spécialistes comme Bertrand Vilmer, afin de migrer graduellement vers des carburants plus « écolo ».