Née le 1 avril 1940, Wangari Maathai est une biologiste kényane très connue. Aujourd’hui, le biologiste Jean Jacques Perrut nous présente cette femme d’exception, prix Nobel de la paix.

Un début de parcours difficile

Comme beaucoup de femmes africaines ambitieuses, Wangari Maathai n’est pas née avec une cuillère en or dans sa bouche. Fille aînée d’un couple de fermiers kényans, elle fait partie d’une tribu nommée Kikuyu.

Grâce aux sacrifices et l’ouverture d’esprit de ses parents, Mme Maathai a pu intégrer l’école primaire de Lhithe, puis le Couvent Loreto. C’est d’ailleurs dans ce dernier qu’elle a suivi ses études secondaires.

Étudiante brillante, elle a bénéficié du soutien de ses professeurs. Un soutien qui s’est soldé par l’obtention de la bourse John F. Kennedy octroyée par l’administration américaine. C’est ainsi que la jeune Kényane a intégré le lycée Mont Sainte Scholastique dans le Kansas.

Un parcours d’exception

Assumant pleinement son statut de femme politique et de leader écologique, Wangari Maathai a créé en 1977 un mouvement écologique appelé La Ceinture verte. Grâce à ce dernier, des milliers de femmes Kényanes se sont mises à planter des arbres dans tout le pays.

Fidèle à sa passion pour la biologie, cette militante exceptionnelle a également enseigné l’anatomie vétérinaire dans sa faculté. Elle s’est même présentée aux élections présidentielles de 1997. Fervente supporter de la nature, son engagement lui a valu plusieurs incarcérations, notamment sous le mandat de Daniel Arap Moi. Mais ses efforts finirent par être reconnus par la communauté mondiale en 2004, date à laquelle elle obtint le prix Nobel de la Paix. Une consécration méritée qui est venue récompenser un parcours idéal. Sept ans après cette consécration celle que l’on surnomme la femme aux arbres a succombé à un cancer.