Désormais, l’université de Richmond en Virginie est devenue le deuxième établissement d’enseignement supérieur américain à couvrir 100% de ses besoins en électricité grâce à l’énergie solaire. Comment un tel projet a pu voir le jour ? Alpes Energies Nouvelles nous donne son avis à ce sujet.
Université de Richmond : le projet Spider Solar
Pour alimenter son campus universitaire en électricité, l’université de Richmond a fait appel à un projet qu’elle a baptisé Spider Solar. Celui-ci n’est autre qu’une installation solaire de 20 MW, qui s’occupe d’alimenter le réseau électrique avec une grande quantité d’énergie solaire. Une quantité assez suffisante pour que le campus puisse bénéficier de l’électricité 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Opérationnelle depuis le 31 décembre 2020, cette centrale solaire se compose de 47 000 panneaux solaires et produit environ 41 000 MWh d’énergie solaire par un. Une quantité assez suffisante pour alimenter 5 000 foyers en électricité pendant toute l’année.
Interrogé à ce sujet, Rob Andrzejewski, le directeur du développement durable à l’université de Richmond a précisé : « L’université s’est engagée en 2015 à accélérer sa transition vers une énergie à faible teneur en carbone tout en améliorant les pratiques durables et résistantes sur l’ensemble de notre campus ».
Il a ajouté « Avec Spider Solar désormais en ligne, les émissions de gaz à effet de serre de l’UR seront inférieures de 57 % à ce qu’elles étaient en 2009, ce qui nous place en excellente position pour viser la neutralité carbone ».
Une gestion optimale des ressources
Par l’usage d’une énergie solaire, l’université de Richmond n’entend pas seulement migrer vers une source d’énergie propre et renouvelable. En fait, elle souhaite également réaliser d’importantes économies. En tous cas, c’est ce qu’a déclaré Mark Detterick, vice-président associé principal des opérations du campus de l’université de Richmond.
Dans une récente interview, ce responsable a indiqué «l’université de Richmond sera directement responsable de l’introduction de plus d’énergie renouvelable sur le réseau et pourra mieux prévoir les dépenses de l’université en matière de services publics, le tout sans les coûts associés à la possession ou à l’exploitation d’une grande installation solaire ».
Pour rappel, Spider Solar est le deuxième projet de production d’électricité par l’énergie solaire de l’université de Richmond. En 2016, cette institution avait déjà procédé à une première installation de 749 panneaux solaires sur le toit du centre de loisirs et de bien-être de Weinstein.
Quelles sont les perspectives ?
Spider Solar est la preuve concrète que l’énergie solaire est créatrice d’un large panel d’opportunités. Son implication dans la production d’électricité pour de grandes institutions va sans nul doute pousser plusieurs pays à y investir davantage d’efforts et de fonds.
C’est de bons augures pour notre planète à qui cette migration progressive vers des énergies propres et renouvelables va faire le plus grand bien.
Assisterons-nous à des projets similaires à Spider Solar en France ? Nous le souhaitons fortement !