C’est désormais acté : à partir du 1er janvier 2022, l’installation des chaudières fioul neuves dans les logements sera formellement interdite. Vous faites partie des 3,5 millions de foyers qui possèdent ce mode de chauffage ? Continuez à lire pour découvrir les modalités de transition.
Le fioul sous le feu des critiques
En zones périurbaines et dans les campagnes, le fioul est roi. En France, ce sont plus de 3,5 millions de foyers qui sont équipés de chaudières fioul, pourtant jugé polluant et cher. Dans un contexte où l’impact carbone des bâtiments représente environ 20% des gaz à effet de serre, le gouvernement français a donc décidé d’agir. Ainsi, à partir du 1er janvier 2022, l’installation d’une chaudière fioul neuve dans les logements sera formellement interdite. A ce propos, la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, a déclaré : « Nous obligerons aussi à remplacer les chaudières au fuel ou au charbon qui sont en panne par une chaudière plus vertueuse ». D’ici 2028, l’objectif du gouvernement est de remplacer la quasi-totalité des chaudières par des modèles plus écologiques.
Interdiction des chaudières fioul : les exceptions
C’est depuis le mois de janvier que le décret précisant la phase de transition vers l’interdiction des chaudières fioul est en consultation publique. Sa publication, quant à elle, est prévue au printemps de cette année. Cela dit, en l’absence d’alternative, le gouvernement envisage des exceptions. Il s’agit notamment des zones où il n’y a pas de gaz de ville, ce qui empêche l’installation d’une chaudière au gaz, ou encore les endroits où l’apport en électricité est insuffisant pour une pompe à chaleur. C’est aussi le cas des maisons de ville ou des immeubles collectifs où il n’y a pas suffisamment de place pour installer une pompe à chaleur hybride ou une chaudière à granulés ou bûches.